BIOGRAPHIE OFFICIELLE
Originaire de Dunkerque, Pascal Dessaint vit à Toulouse. Ses romans ont été récompensés par le Grand Prix de la littérature policière, le Grand Prix du roman noir français, le Prix Mystère de la Critique et le Prix Jean-Amila Meckert. En 1999, il publie « Du bruit sous le silence », premier polar dont l'action se déroule dans le monde du rugby. Depuis « Mourir n’est peut-être pas la pire des choses » (2003), beaucoup de ses livres sont sous le signe de la nature malmenée. Il évoque la catastrophe AZF de Toulouse dans "Loin des humains" (2005) et le scandale Metaleurop dans "Les derniers jours d'un homme" (2010). Il propose aussi régulièrement des écrits plus intimes, chroniques et balades « vertes et vagabondes ».
BIOGRAPHIE PAR LES ÉDITIONS RIVAGES (2023)
Pascal Dessaint, pilier du roman noir français, a été récompensé par de nombreux prix dont le Grand Prix de littérature policière et le prix Mystère de la critique. Il a été l’un des premiers auteurs du genre à mettre en avant les questions environnementales dans son œuvre, avec en particulier Mourir n’est peut-être pas la pire des choses. On lui doit également des romans noirs sociaux comme Les Derniers Jours d’un homme ou Le chemin s’arrêtera là (prix Jean-Amila Meckert). Historien de formation, passionné par l’histoire sociale, il continue d’en faire la matière de ses livres.
BIOGRAPHIE INTIME
Je suis né en 1964 dans une famille ouvrière du Nord. J’ai vécu vingt ans à Coudekerque-Branche. Mon père disait que j’écrivais des mensonges, et il avait raison ! Ma mère a élevé six enfants. Quand j’étais gosse, elle disait que lire rendait moins bête. Je n’avais pas le droit de regarder la télévision le soir. Je lisais donc beaucoup. Je dois le plaisir des mots à mon frère Eusèbe, qui est un superbe poète, et puis à des auteurs comme Bukowski, Miller, Selby, Cendrars... J’écris un premier roman l’année de mon bac. J’y crois. Je monte à Paris et fais le tour des éditeurs. Il me faudra attendre dix ans pour publier. Entre-temps, je me suis installé à Toulouse, qui deviendra le cadre de plusieurs romans. J’arrête mes études en 1989. Après plusieurs années de vaches maigres où j’exerce des métiers tels que veilleur de nuit, gardien de musée ou animateur radio, je publie “Les paupières de Lou”. J’ai la chance alors de rencontrer Claude Mesplède, Michel Lebrun et François Guérif, qui sera mon éditeur pendant plus de vingt ans.
REPÈRES
1964 — Naissance à Dunkerque
1974 — Premiers pas d’ornithologue
1983 — Bac C. Premier roman écrit
1984 — Je m’installe à Toulouse
1989 — DEA d’histoire consacré à la Chine
1991 — Traversée de l’arc alpin avec Éric Alibert
1992 — Premier roman publié
1997 — Prix Mystère de la Critique
1998 — Résidence d’écriture en Vendée
1999 — Voyage aux Philippines
2000 — Grand prix de littérature policière
2002 — Naissance de mon fils Félix
2004 — Résidence d’écriture en Brenne
2005 — Voyages en Jordanie, à Beyrouth,
à Dubaï, au Mexique
2006 — Grand Prix du roman noir français, festival de Cognac.
2008 — Prix Mystère de la Critique
2009 — Première collaboration avec Jacques Mitsch, “L’esprit des plantes”
2010 — Conseiller littéraire sur le Marathon des mots de Toulouse
2013 — Prix des Lettres de l’Académie d’Occitanie
2015 — Prix Jean-Amila Meckert, Prix Sud-Ouest Lire en Poche et Prix Sang d’Encre
2015 — Candidat aux Élections régionales sur la liste “Nouveau Monde en commun” conduite par Gérard Onesta
2018 — Traduction en espagnol, après l’italien, l’allemand et l’arabe.
2023 — “1886, l’affaire Jules Watrin”.
Au fil des années, des extraits de mes livres ont été lus par Pierre Arditi, Jacques Bonnaffé, Anne Cuvelier, Bernard-Pierre Donnadieu, Corinne Masiero, Elizabeth Masse, Daniel Mesguich, Hervé Pierre, Dominique Pinon, Julie-Anne Roth…
Photo de presse. © Emmanuel Grimault