Le point de vue de l’éditeur
Antoine mène une existence recluse dans la Brenne, pays d’étangs et de forêts. Il parcourt les routes à la recherche de cadavres d’animaux lui confirmant les dégâts de la "civilisation" sur la nature. Myriam partage sa vie depuis de nombreuses années. Elle a abandonné mari et enfant pour le suivre. Aujourd’hui ils vivent côte à côte sans se parler.
À Dunkerque, c’est l’époque du carnaval. Mais Mauricette, élève dans un lycée horticole, souffre de voir son père à l’hôpital, plongé dans un coma profond. Pour tromper sa solitude, elle fréquente Régis et Thierry, deux garçons à la dérive qui sont prêts à tout pour lui plaire. Ces personnages meurtris vont tous se croiser au cœur de la Brenne, où se jouera leur destin...
Pascal Dessaint nous entraîne dans un univers de brume où les certitudes s’évanouissent pour donner corps à nos peurs les plus sombres. À l’image de cette faune et de cette flore en pleine mutation, comme pour dire à l’homme qu’il n’est plus en harmonie avec un monde qu’il détruit. “Cruelles natures” est un roman noir à l’atmosphère envoûtante, porté par ce style à la fois familier et ardent, qui est la marque de l’auteur.
« L’intrigue a son importance, mais si les personnages ou le style sont forts, ils peuvent très bien lui damer le pion. Il existe de vrais stylistes tels que Manchette ou Pascal Dessaint. »
Claude Chabrol
CRUELLES NATURES
Rivages Thriller 2007
RIVAGES/NOIR n°809
PRIX MYSTÈRE DE LA CRITIQUE 2008
Une photo de Jean-François Hellio
DANS LA PRESSE
Sur le blog de La Tribune de Genève
L’harmonie avec la nature est une idée
qui a passé l’arme à gauche. L’écrivain trouve les mots justes pour habiter
ses personnages en crise, créer une atmosphère et célébrer la beauté saisissante et angoissante des lieux.
Il n’a, sans doute, jamais aussi
bien maîtrisé son sujet, son style
et touché son lecteur.
Bruno Corty / LE FIGARO
Passant avec brio d’une peinture de la nature aussi lyrique que celle de James Lee Burke à la description à l’encre
de Chine d’un Nord crépusculaire,
Dessaint tient avec “Cruelles Natures”
son roman le plus achevé.
Roger Martin / L’HUMANITÉ
Pascal Dessaint prend pour la première fois son Nord natal comme décor. Hanté par les rapports de l’homme avec la nature, il livre là un roman noir, envoûtant, décapant.
Olivier Tartart / LA VOIX DU NORD
Il fallait tout le talent d'écriture de Pascal Dessaint pour réussir ce livre. Le fil de l'histoire est d'abord déroutant, avant de devenir parfaitement net, comme une trace de sanglier à l'orée d'un bois. Net et d'une noirceur absolue, car comme dans ses précédents polars, Dessaint laisse très peu de champ à un quelconque espoir : la nature sauvage est condamnée. Le destin des hommes ne peut être différent.
Bernard Poirette / RTL
Pascal Dessaint est à son mieux dans le noir absolu. Sensible, élégante et désespérée, sa prose cerne au plus près la lâcheté et la peur, l’incompréhension entre les êtres que dépasse un destin trop lourd.
Marie-Caroline Aubert
MARIE-CLAIRE
“Entre les lignes” RFI juin 2007