DANS LA PRESSE

Pascal Dessaint réussit ici un roman noir profond, modelant des vies entières dans leur banalité quotidienne, comme Godard a su modeler celle de Michel Poicard dans “À bout de souffle”.

L’ÉVÉNEMENT DU JEUDI

Un sacré bouquin en vérité, quelque part entre “Les morsures de l’aube” et “La blonde au coin de la rue”, un truc qui vous prend aux tripes, une odyssée noire emplie de bruit sourd et de fureur mal contenue.

Pascal Busset/LE MATIN (Lausanne)

Pascal Dessaint a su trouver en quelques livres un timbre qui lui est personnel, de l’allégresse aussi, une manière tranquille de glisser du rose au noir, sans se presser, doucettement, comme on passe du jour à la nuit sans jamais perdre espoir ni goût des aphorismes évidents.

Alfred Eibel/LA TÊTE EN NOIR

Ce roman moderne et grave tire son charme d’une écriture élégante qui rend sans cesse, au fil des pages, le lecteur complice.

Claude Mesplède/OPTIONS

Pascal Dessaint est plus qu’un espoir, plutôt un déjà grand, maniant l’humour comme “une politesse du désespoir”. Et la vie comme la barre d’un bateau ivre au-dessus

d’un typhon.

Jean-Manuel Escarnot/

LA TRIBUNE DES ALPES-MARITIMES

Sur POL’ART NOIR

Le point de vue de l’éditeur

"Notre vie avait des hauts et des bas, pas des hauts vraiment hauts, ni des bas vraiment bas, non, c'était somme toute une petite houle, pas de quoi retourner un canot pneumatique. Je me disais que si une tempête en venait à bouleverser la donne, à retourner le canot avec nous dedans, ça ne serait pas de notre faute, à moins d'avoir consulté la météo avant et de n'avoir pas pris en compte les conseils de prudence. Et puis, dans ce cas, il se pouvait aussi que d'autres paramètres, d'autres interventions entrent en jeu sans qu'on y puisse quoi que ce soit. Que la nuit tombe et qu'un autre bateau, plus costaud, nous percute et nous envoie par le fond, par exemple. C'est en gros ce qui arriva." Révélé par “Une pieuvre dans la tête”, Pascal Dessaint est un des espoirs les plus sûrs du roman noir français.